Comment bien porter une ceinture de sudation ?

Femme sportive portant des vêtements de fitness noirs et une ceinture de sudation se tenant debout, les mains sur les hanches, dans une pièce lumineuse

Si vous êtes sur le point d’acquérir une ceinture de sudation ou si vous en êtes équipé, peut-être êtes-vous curieux de savoir comment bien la porter. Voici donc un guide complet qui devrait vous renseigner.

Qu’est-ce qu’une ceinture de sudation ?

Une ceinture de sudation est un dispositif visant à favoriser la transpiration au niveau abdominal. L’objectif du port régulier d’une telle ceinture est de perdre des centimètres de tour de taille, raffermir la peau au niveau du ventre, détoxifier les tissus et in fine, affiner sa silhouette.

Son aspect est évocateur d’une ceinture lombaire ou dorsale : une bande de textile parfois doublée, relativement large pour englober la taille et la zone stomacale et munie d’attaches pour une fixation simple et adaptée.

La sudation est entraînée par le contact direct du tissu avec la peau : les textiles sélectionnés ont cette caractéristique bien spécifique d’être étanches et imperméables et de garantir une résistance thermique. Ainsi, la ceinture de sudation « piège » la chaleur émise par le corps au niveau du ventre et entraîne la transpiration – réflexe physiologique de thermorégulation.

Quels types de ceintures de sudation existent ?

Sportif faisant une recherche sur son téléphone.

La conception des ceintures transpirantes peut changer d’un fabricant à un autre. Ainsi, avant de faire son choix et de s’équiper, certains critères sont à prendre en compte.

Taille et ajustabilité

Les ceintures transpirantes existent en principe dans de multiples tailles. Les modèles taille unique sont à proscrire, leur ergonomie laissant bien évidemment à désirer. Le choix de la taille doit se faire en fonction de sa morphologie propre. Pour bien l’estimer, il est recommandé de se munir d’un mètre ruban, de prendre ses mensurations (notamment le tour de taille au niveau du nombril) et de choisir ensuite son équipement en fonction du guide des tailles du fabricant. Elles sont en général désignées sous les appellations S, M, L, XL et 2XL, 3XL. Si vous pensez osciller entre deux tailles, mieux vaut opter pour la supérieure, quitte à ajuster plus fermement, à l’aide des fixations, la ceinture amincissante.

Il est également important de préciser qu’une ceinture adéquate doit être suffisamment large pour bien recouvrir la zone abdominale et ainsi, maximiser la zone de sudation. Mais elle ne doit pas pour autant l’être trop (ni trop longue d’ailleurs), elle risquerait en effet d’être inconfortable, difficile à enfiler et plus susceptible de bouger.

Ergonomie

La conception anatomique a toute son importance dans le choix d’une ceinture de sudation. Le bon équipement doit pouvoir s’adapter à la forme du corps, sans glissement ni frottement inconfortable. Ainsi les modèles unisexes ne sont pas forcément une bonne option (sauf si la conception a été savamment étudiée), lorsqu’on connaît les différences morphologiques entre hommes et femmes. Un modèle destiné au public masculin devra être conçue pour être portée au niveau de l’abdomen, tandis qu’une ceinture de sudation femme devra descendre plus bas et envelopper la taille et les hanches.

Mais une ceinture ergonomique est également celle qui n’entrave ni la respiration, ni le mouvement. Ainsi elle doit être suffisamment flexible pour épouser les formes du corps sans les comprimer.

Enfin, précisons que l’ergonomie étudiée de la ceinture ne garantit pas que son confort, mais aussi son efficacité. En effet, mieux le dispositif est ajusté à la morphologie de son porteur, plus il adhère à la peau. La déperdition de chaleur est limitée et ainsi, la sudation est plus intense.

Composition

Les matériaux employés dans la fabrication des ceintures de sudation sont variables. En général, le textile utilisé est sélectionné pour ses qualités d’isolation, de souplesse et de solidité.

Ainsi, les plus employés sont :

  • le néoprène, excellent isolant thermique et plutôt souple, se prêtant donc bien à la confection technique ;
  • le polyamide, un polymère très solide et extensible, ne subissant pas la déformation malgré sa légèreté et très peu perméable ;
  • le lycra, également connu sous le nom d’élasthanne, une fibre synthétique se distinguant par sa très grande élasticité, sa reprise de forme après étirement et son séchage rapide ;
  • le polyester, souvent employé pour les doublures ou associé à d’autres fibres, qui se caractérise par sa grande résistance (étirement, contraction, abrasion) ;
  • le polychlorure de vinyle (PVC) souple, un peu semblable à du latex, plus rarement utilisé, souvent allié à d’autres textiles, et appréciable pour ses qualités d’étanchéité et d’ignifuge.

Fixation

La fixation de la ceinture de sudation a toute son importance, car elle permet de bien ajuster le dispositif autour de sa taille et d’éviter qu’il ne se déplace lors du mouvement. Ainsi, lorsque les attaches sont de qualité, elles garantissent que le textile isolant reste bien en contact avec la peau, condition sine qua non pour que la sudation soit intense et que l’équipement soit efficace.

Il en existe plusieurs types différents, parmi lesquels :

  • la fermeture Velcro (ou scratchs), certainement la plus utilisée, qui permet une accroche et une décroche faciles et un ajustement personnalisé ;
  • la boucle (ou boucle à ardillon), qu’on retrouve sur les ceintures traditionnelles, qui permet de fixer le dispositif à l’aide d’une sangle glissée et bloquée dans ladite boucle – moins pratique et moins fiable que la bande Velcro ;
  • le système œillets-crochets, assez évocateur des attaches des corsets, qui permet un ajustement près du corps et fiable.

À préciser que certaines ceintures de sudation sont dénuées de système de fixation, car elles consistent en un bandeau élastique à enfiler par la tête ou les jambes, comme une gaine. C’est la nature-même du textile qui permet le bon maintien de la bande autour de la taille. Certains équipements sont même munis de bandes antiglisse en silicone pour bien rester en place. Toutefois, les modèles de piètre qualité sont à bannir, car ils finissent par glisser ou s’enrouler, la fibre se distendant après plusieurs utilisations et lavages.

Qualité de confection

Au-delà du textile et des fixations employés dans la fabrication d’une ceinture de sudation, la qualité de la confection est également à considérer. En effet elle permet d’attester de la résistance mécanique de l’accessoire, ce dernier subissant un cycle de vie intense : port régulier, accroches et décroches fréquentes, lavages.

Ainsi, certains détails de confection sont à prendre en considération avant l’achat d’une ceinture transpirante :

  • les coutures doivent être robustes et bien exécutées;
  • les ourlets sur le pourtour de la ceinture doivent être renforcés, sous peine de voir le tissu s’effilocher;
  • les fixations doivent être solidement cousues, car elles seront souvent sollicitées;
  • au cas où la ceinture est réalisée à partir de deux textiles différents (intérieur et extérieur), la lamination ou la couture des différentes couches doit être irréprochable.

Les finitions soignées sont bien souvent la garantie de la durabilité de votre ceinture.

Entretien

Une ceinture de sudation a vocation à être portée régulièrement pour donner des résultats probants. Aussi, ses conditions d’entretien doivent être optimales. Il semble donc bon de voir si la ceinture doit être lavée à la main ou si elle peut être passée en machine, et surtout d’acheter un article de bonne qualité, qui ne se détériorera pas au premier lavage – à condition bien sûr de respecter les recommandations du fabricant.

Comment porter sa ceinture de sudation pour maximiser son efficacité ?

Femme portant une ceinture de sudation.

Le bon choix

Tout d’abord, mieux vaut choisir la bonne ceinture abdominale, c’est-à-dire celle qui est parfaitement adaptée à votre morphologie, votre confort et l’usage que vous souhaitez en faire (port quotidien, utilisation pendant votre activité sportive). Pour ce faire, référez-vous aux critères précédemment cités. Une ceinture de sudation adaptée est celle qui est parfaitement ajustée à votre silhouette, ne gêne pas vos mouvements, n’irrite ni ne cisaille votre peau et n’entrave pas votre respiration.

En outre, vous devez vous assurer que la qualité est là : le textile doit être réellement étanche, flexible et endothermique, tandis que la fixation doit assurer que la ceinture sauna reste bien en place. Le cas contraire, la déperdition de chaleur sera importante et le dispositif ne remplira pas sa fonction : entraîner la sudation par effet de captation et rétention de la chaleur corporelle.

Le bon positionnement

Tout d’abord il semble bon de préciser que la ceinture de sudation doit être portée à même la peau. C’est en effet dans ces conditions qu’elle agit véritablement : une transpiration plus intense sans déperdition de chaleur et une meilleure adhérence.

Ensuite, le positionnement à toute son importance : la ceinture amincissante doit être convenablement placée autour de la taille, pour que sa partie centrale recouvre bien la zone abdominale. Pour ce faire, référez-vous au guide d’utilisation fourni par le fabricant.

S’agissant d’une ceinture de sudation classique, en néoprène, munie d’attaches Velcro :

  1. détachez l’attache de la ceinture et passez-la dans votre dos, face néoprène contre votre peau, en tenant chacune de ces extrémités dans les mains ;
  2. ramenez l’une des extrémités sur votre ventre ;
  3. ramenez la seconde extrémité sur la première de sorte que la ceinture couvre totalement votre abdomen ;
  4. scratchez-là en accolant les bandes Velcro l’une à l’autre, de manière à fixer la ceinture ;
  5. veillez à serrer suffisamment pour que le dispositif reste en place pendant vos activités, sans pour autant trop comprimer votre ventre – la pression doit être présente sans être inconfortable ;
  6. vérifiez que le positionnement est correct et que la ceinture ne bouge ni ne se plie lorsque vous êtes en mouvement ;
  7. enfin, la ceinture ventre plat doit couvrir l’ensemble de la sangle abdominale, c’est-à-dire l’estomac, le ventre, la taille, éventuellement la zone des poignées d’amour et les hanches, pour les modèles les plus larges.

La durée du port de la ceinture

Une ceinture de sudation n’a pas vocation à être portée toute la journée. Pour savoir quelle est la durée optimale de port de la ceinture de sudation, référez-vous au guide d’utilisation fourni par le fabricant.

Toutefois, à titre d’information, les recommandations d’un fabricant à un autre sont souvent similaires :

  • en cas d’activité physique, la durée optimale d’utilisation d’une ceinture « minceur » est de deux heures ;
  • le port peut être prolongé après l’effort ;
  • généralement il est conseillé de ne pas la mettre plus de quatre heures d’affilée, que vous fassiez de l’exercice ou non.

Le port prolongé est déconseillé pour plusieurs raisons :

  • la ceinture entraîne une sudation, donc une perte d’eau plus importante que la normale. Elle exige donc une hydratation régulière et abondante et nécessite d’être retirée pour éviter tout risque de déshydratation ;
  • un tel dispositif n’est pas censé être porté toute la journée, car il demeure comprimant – tant pour les organes que pour la circulation veino-lymphatique ;
  • le port prolongé ne garantit pas de meilleurs résultats, c’est surtout la régularité et le contexte qui optimisent son utilisation.

Le contexte pour bien porter sa ceinture de sudation

Enfin, quelques mots à propos du contexte d’utilisation. Une ceinture sauna peut être portée à n’importe quel moment de la journée et quel que soit votre niveau d’activité.

Néanmoins la porter en contexte sportif, lors de vos séances de course à pied par exemple, est plus judicieux :

  • le corps dégage davantage de chaleur lors de l’activité physique, du fait de la thermorégulation, si bien que l’effet « sauna » est plus intense ;
  • le port peut être prolongé après la séance de sport, car il est prouvé que le néoprène maintient la température intramusculaire après l’exercice1 et ainsi, contribue positivement à l’accélération du métabolisme (thermogénèse induite par la chaleur) et à l’oxydation des graisses2 ;
  • le maintien qu’offre ce type de ceinture est bénéfique, notamment en musculation, fitness ou cardio ;
  • les activités plus douces bénéficient aussi du port d’un tel dispositif, car la sensation de chaleur et de soutien contribuent à une plus grande flexibilité3 (muscles abdominaux et dorsaux maintenus dans une chaleur humide) et une relaxation plus intense.

Par ailleurs, la diminution de masse graisseuse ne peut être que le résultat du port d’une ceinture de sudation. Cette dernière peut aider à détoxifier l’organisme via la transpiration, favoriser la diminution de la rétention d’eau (à l’origine de la cellulite aqueuse), affiner la taille et tonifier la sangle abdominale. Cependant elle ne peut entraîner une perte de poids.

Le port d’une ceinture de sudation doit s’inscrire dans un mode de vie général sain, où certaines mesures hygiéno-diététiques sont mises en place : un régime alimentaire équilibré ;

  • une activité physique régulière, si possible selon les recommandations de l’OMS4 ;
  • des exercices ciblés au niveau des muscles abdominaux (grand droit, obliques, transverse) ;
  • une hydratation régulière et abondante, à base d’eau ou de boissons non-sucrées (thé noir ou vert, tisane, café sans sucre ni lait…);
  • un sommeil réparateur.

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